
L’évêque du diocèse de Butembo-Beni a prié avec les chrétiens de la paroisse de la cathédrale Mater Ecclesiae, à l’occasion de la solennité de pacques, ce dimanche 20 avril 2025. Il a présidé la première messe. Il était accompagné de l’abbé Roger Kabuyaya, Curé de ladite paroisse et un diacre.
Au début de son sermon, Monseigneur Sikuli Paluku Melchisédech est revenu d’abord sur la signification de la pacques. Le mot « Pâque » vient du mot hébreu « Pessa’h », qui signifie « passage », a indiqué le Père Évêque, rappelant ainsi que chez les juifs pacque commémorait la libération des Israélites de l’esclavage en Égypte. La Pâques chrétienne célèbre la résurrection de Jésus-Christ, trois jours après sa crucifixion, note le pasteur de Butembo-Beni. Il souligne que la résurrection de Jésus est le fondement de la Foi chrétienne. C’est pourquoi selon lui, croire à la résurrection du Christ est nécessaire pour être appeler chrétien.
« Cette journée Pascale est un grand jour. C’est le fondement de notre foi, c’est la source de la foi d’un chrétien, la foi de l’Eglise. Celui que ne crois pas à la résurrection du Christ ne peut pas être appelé chrétien. Est chrétien celui qui croit à la résurrection du Christ. Nous ressemblons à Christ, nous communions avec lui par sa mort et sa résurrection. Tous ceux qui croient en lui, sont les fruits de ce mystère » ; a prêché le prélat catholique en Diocèse de Butembo-Beni
Dans la poursuite de son homélie, Monseigneur Sikuli Paluku Melchisédech a déclaré que la résurrection de Jésus-Christ est, pour les chrétiens, le cœur de l’espérance. D’après l’évêque de Butembo-Beni, dans ce monde déchiré par la guerre, la violence et l’injustice, la persévérance dans foi doit caractérisée chaque chrétien, digne de son nom.
« Conformément aux différentes périodes que nous traversons dans ce pays où il n’y a pas de paix, encore moins la sécurité ; nous sommes appelés à rester ferme dans notre foi en Jésus-Christ, le ressuscité. Il nous a montré que la mort n’est pas la fin de la vie. Mais celui qui croit en lui va ressuscité avec lui» ; a-t-il insisté
Espérance au milieu du désespoir. « Là où tout semble perdu, où la souffrance règne, la résurrection proclame que le mal et la mort n’ont pas le dernier mot. Elle invite à ne pas céder au fatalisme» ; a déclaré monseigneur Sikuli Paluku Melchisédech
« Par la foi en Christ ressuscité nous recevons une vie nouvelle non seulement nous sommes renouvelés maintenant, mais la résurrection de Jésus est aussi la promesse que nous ressusciterons un jour avec un corps glorifié» ; a-t-il ajouté.
Il convient de noter que dans l’Eglise Universelle, le Temps pascal dure 50 jours, à partir du dimanche de Pâques jusqu’au dimanche de la Pentecôte inclus.
Réginald Karem Been Vasambya