
A ce jour de la célébration de l’institution de l’eucharistie et de l’ordre, l’Evêque du diocèse de Butembo-Beni a choisi de prier avec les séminaristes du philosophât Regina Pacis de Vuhira. Ils ont aussi pris part à cette sainte messe, les habitants chrétiens qui ont désiré prier ce jeudi saint à ce lieu de formation philosophique.
Tout a commencé ce 17 avril à 16h30′ par une célébration Eucharistique présidée par Monseigneur Sikuli Paluku Melchisédech aux côtés des 6 autres prêtres pour concélébrer. S’adressant, lors de son homélie, aux fidèles présents dans la chapelle du philosophât, l’ordinaire du lieu a invité les chrétiens à imiter Jésus qui s’est offert à l’homme en pain et en sang et qui est venu pour servir et non pour être servi. Jésus-Christ l’a fait par le rite du lavement des pieds de ses apôtres.
« Etre chrétien c’est imiter Jésus. Lui n’est pas venu pour être servi mais pour servir. Le rite du lavement des pieds symbolise ce service et cette charité du christ. L’eucharistie est un signe mémorial au sens plénier. Le pain et le vin par l’action de l’esprit saint, deviennent réellement le corps et le sang du Christ qui se donne pour être nourriture de l’homme au cours de son pèlerinage sur la terre » ; a prêché l’Evêque du diocèse.
Même submerger par les situations limites, le chrétien doit toujours manifester les signes tangibles de l’espérance pour que celle-ci touche tout le monde, a prêché monseigneur Sikuli Paluku Melchisédech avant de citer l’auteur de la divine comédie au sein de l’enfer qui déclara: « Vous qui entrez, laissez toute espérance. L’enfer c’est là où l’espérance est absente. Mais là où nait l’espérance renait la vie, le désir, l’avenir.″ Il a tout de même rappelé que l’espérance ne déçoit pas selon l’esprit du message papal à cette année de l’espérance.
« Comme peuple de Dieu, appelé à faire mémoire de notre Seigneur nous devons vivre dans l’espérance. Le mal n’aura pas le dernier mot de l’histoire mais le bien. Le mensonge n’aura pas le dernier mot mais la vérité. La guerre n’aura pas le dernier mot mais la paix. La mort n’aura pas le dernier mot, mais la vie. C’est un appel à être encré dans l’espérance et à être des signes tangibles de l’espérance pour nos frères et sœurs en détresse. La raison théologique de cette espérance chrétienne est que Dieu est fidèle à ses promesses » ; a réconforté Monseigneur Sikuli Paluku Melchisedech.
A la fin de son adresse à l’assemblée en prière, l’Evêque du diocèse a exhorté les chrétiens, membres du corps du Christ à vivre une vie eucharistique.
« En tant que membres de son corps, nous sommes appelés à mener une vie eucharistique. C’est-à-dire une vie au service de nos frères et sœurs » ; à exhorté le pasteur de Butembo-Beni.
A noter que la messe a été bouclée au philosophât Regina Pacis par l’adoration du saint sacrement toujours sous la houlette de Monseigneur Sikuli Paluku Melchisédech, évêque du diocèse de Butembo-Beni.

Gabby Richard Kisando