
Bien que certaines structures sanitaires aient rouvert depuis janvier 2025, en zone de santé de Biena, les populations civiles et militaires, rencontrent des difficultés majeures pour régler leurs factures médicales. C’est-ce qua dit à Radio MCA-Vuhira, le Mercredi 10 Avril 2025, Monsieur Paluku NZANZU Achille, président de la société civile du groupement Manzia, c’est dans la chefferie de Baswagha, en territoire de Lubero.
A en croire notre source, cette situation est principalement due à l’insécurité imposée par les ADF depuis juin 2024 ainsi que par la présence d’autres groupes armés dans cette partie du Nord-Kivu.
A lui d’ajouter que suite à l’accès limité aux ressources agricoles, plusieurs habitants ne savent plus à quel saint se vouer. Paluku NZANZU Achille a fait savoir que dans plusieurs contrés de la zone de santé de Biena, les activités champêtres peinent à reprendre son cours normal suite à la peur qui gagne le chef de la population.
Loin de cette situation économique, notre personne ressource a confirmé que le personnel soignant, bien que pleinement engagé, fait face à un manque croissant de médicaments. C’est ainsi que Paluku NZANZU Achille appelle à une intervention urgente des autorités et des organisations humanitaires pour faire face à cette crise sanitaire qu’économique qui s’observe dans la zone de santé de Biena.
“Nous avons fait une descente dans certaines structures sanitaires de notre région, dans la zone de santé de Biena où le cri alarmant de la part des infirmiers est le non payement des factures médicales par la population civile, même les militaires et leurs dépendants. Et cela est dû à la vie précaire que traverse la population depuis la crise sécuritaire imposée par les présumés ADF dans cette zone de santé de Biena. Les infirmiers nous ont rassuré de la bonne réalisation de leur travail mais ils ont souligné la consommation des médicaments dont les factures ne sont pas honorées. Ils ont ajouté qu’il y a risque de fermeture une fois il n’y pas une intervention de la part du gouvernement ou soit des humanitaires » ; a alerté monsieur Paluku Nzanzu Achille, président de la société civile en groupement de Manzia, territoire de Lubero
Grace Maua depuis Nziapanda